Le collaboration avec l’écrivain et poète Alain Freixe remonte à 2013, sans doute grâce à l’aventure éditoriale des « Livres Pauvres », initiée par Daniel Leuwers en 2002 et à laquelle Scanreigh a participé pendant plusieurs années.
A quatre reprises Alain Freixe accueillera Scanreigh dans sa collection « Les Cahiers du Museur », un format A4 en deux volets sur beau papier qui marie son écriture poétique avec l’intervention d’un artiste. L’un de ces numéros connaitra une suite sous le titre « Quand la main se fait crabe » dans la mini collection Esdée-manie de l’éditeur Patrick Ducler. Freixe revient avec sa patte personnelle sur une thématique chère à Scanreigh qui consiste à peindre ou dessiner des imbrications de fragments de cadres et de pinces de crabe. Un thème né du hasard, à l’instar de la fameuse « rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie ». Surréaliste malgré lui, Scanreigh ? Plus simplement : un jour son regard est tombé sur une page d’un catalogue de vente de très beaux cadres anciens posé près de l’écran de son iPad affichant des tableaux de crabes de Van Gogh… et depuis le thème s’incruste…