Françoise Biver
À propos de l’autrice du journal ?
Épicentre franco-germanique, berceau de l’Europe, le Luxembourg est aussi, et plus modestement, le berceau de la petite Françoise. Passés ses premiers pas dans la vie, sa scolarité bilingue et ne sachant qu’en faire, elle entre aux Beaux-Arts de Nancy.
Dans le tangage de l’après-mai 68, elle préfère mettre le cap vers l’université de Strasbourg – tropisme européen oblige – où elle rencontre un jeune artiste qui signe encore Skanreigh. Elle partage sa vie depuis 1974. La nomination de Scanreigh au poste de professeur aux Beaux-Arts de Saint-Etienne décide de la suite pour elle. Un bébé nait en 1980 pendant l'intermède stéphanois.
Suit un quart de siècle à Lyon pour aboutir à Nîmes selon la dernière actualité. Plusieurs boulots dans de petites structures et en freelance dans la communication graphique et rédactionnelle. Contribution à la mise en route du FRAC Rhône Alpes en 1983. Prend le tsunami de la numérisation de l’imprimerie en pleine figure où il n’y a pas d’autre salut que de se former soi-même. Xpress, Photoshop, Indesign, c’est l’aventure éditoriale commune avec Scanreigh au cours des années 90. Grand écart pour lui : concilier le numérique et la tradition technique de l’estampe, l’ancien et le nouveau pour alimenter la machine à livres d’artistes, les éditions et les catalogues… à quoi s’ajoute la co-rédaction d’articles et de préfaces pour des musées et la presse.
En 2025, un blog démarré en 2005 disparait corps et âme dans les abysses du Net mais le relais est passé à celui que vous lisez désormais. 20 ans à faire le scribe signé Françoise Biver… et ça continue !